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L’étrangeté de l’Islam - بدأ الإسلام غريبا
L’étrangeté de l'Islam - بدأ الإسلام غريبا D'après 'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui), le Prophète (prière et salut sur lui) a dit: «L'islam a commencé comme quelque chose d'étrange et il redeviendra comme quelque chose d'étrange, alors annoncez la bonne nouvelle aux étrangers... Ceux qui remettent droit ce que les gens ont corrompu» Hadith authentique et rapporté par Mouslim dans son Sahih (45). Mentionné par Sheikh Al Albani dans As-Sahiha (1273), Sahih Al-Jami‘ (1576) et dans Sounan Ibn Majah (3221-3223) et par d’autres rapporteurs. Don
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Cours : Fataawaa sur le Manhaj - Sheikh Salih Al-Fawzaan
Dim 7 Nov - 20:41 par saifoun
Cours : Fataawaa sur le Manhaj - Sheikh Salih Al-Fawzaan
Cours 1 :
https://www.box.net/shared/static/e762szl3v3.mp3
Cours 2 :
https://www.box.net/shared/static/0gg4t4g9n2.mp3
Cours 3 :
https://www.box.net/shared/static/vq652ilkz9.mp3
Cours 4 :
https://www.box.net/shared/static/nyqk614jt2.mp3
Cours 5 :
https://www.box.net/shared/static/6sc2kbx4ja.mp3
Cours 6 :
https://www.box.net/shared/static/ozp1h007eq.mp3
Cours 7 :
https://www.box.net/shared/static/dl7c7rxsiz.mp3
Cours 8 :
https://www.box.net/shared/static/ygutarkzsn.mp3
Cours 9 :
https://www.box.net/shared/static/hfzp51gqhp.mp3
Cours 10 :
https://www.box.net/shared/static/yq9xqvaqxf.mp3
Cours 11 :
https://www.box.net/shared/static/75u4spx8y5.mp3
Cours 12 :
https://www.box.net/shared/static/am7j7xeivt.mp3
Cours 13 :
https://www.box.net/shared/static/u6qqbfo4ih.mp3
Cours 14 :
https://www.box.net/shared/static/dn4jtz6jjo.mp3
Cours 15 :
https://www.box.net/shared/static/zeejgxixkp.mp3
Cours 16 :
…
Cours 1 :
https://www.box.net/shared/static/e762szl3v3.mp3
Cours 2 :
https://www.box.net/shared/static/0gg4t4g9n2.mp3
Cours 3 :
https://www.box.net/shared/static/vq652ilkz9.mp3
Cours 4 :
https://www.box.net/shared/static/nyqk614jt2.mp3
Cours 5 :
https://www.box.net/shared/static/6sc2kbx4ja.mp3
Cours 6 :
https://www.box.net/shared/static/ozp1h007eq.mp3
Cours 7 :
https://www.box.net/shared/static/dl7c7rxsiz.mp3
Cours 8 :
https://www.box.net/shared/static/ygutarkzsn.mp3
Cours 9 :
https://www.box.net/shared/static/hfzp51gqhp.mp3
Cours 10 :
https://www.box.net/shared/static/yq9xqvaqxf.mp3
Cours 11 :
https://www.box.net/shared/static/75u4spx8y5.mp3
Cours 12 :
https://www.box.net/shared/static/am7j7xeivt.mp3
Cours 13 :
https://www.box.net/shared/static/u6qqbfo4ih.mp3
Cours 14 :
https://www.box.net/shared/static/dn4jtz6jjo.mp3
Cours 15 :
https://www.box.net/shared/static/zeejgxixkp.mp3
Cours 16 :
…
Commentaires: 1
Se dire salafi est ce permis ? (Shaykh ibrâhîm r-Rouhayli)
Ven 9 Juil - 15:11 par saifoun
Se dire salafi est ce permis ? (Shaykh ibrâhîm r-Rouhayli)
Assalâm 'alaykoum wa rahmatoullahi wa barakâtouh
Certains prêcheurs du faux et de l'ambiguité tentent de propager dans les rangs des gens de la sounnah en france et ailleurs que l'appellation "salafi" n'est pas autorisée ou que c'est une innovation ou que c'est une vantardise. Parfois pour appuyer leur ambiguité et ils utilisent certaines paroles de savants
qu'ils n'ont pas comprises ou qu'ils ont très bien comprises mais dont ils détournent le sens aussi j'ai voulu vous proposer cette parole courte et claire comme de l'eau de roche du Shaykh le docteur
Ibrâhim r-Rouhayli hafizhahou Allah qui est professeur à l'université islamique de Médine et enseignant dans la mosquée sacréedu prophète salallahou 'alayhi wa sallam.
Question :
Quel est le jugement concernant une personne qui dirait je suis salafi ou athary …
Assalâm 'alaykoum wa rahmatoullahi wa barakâtouh
Certains prêcheurs du faux et de l'ambiguité tentent de propager dans les rangs des gens de la sounnah en france et ailleurs que l'appellation "salafi" n'est pas autorisée ou que c'est une innovation ou que c'est une vantardise. Parfois pour appuyer leur ambiguité et ils utilisent certaines paroles de savants
qu'ils n'ont pas comprises ou qu'ils ont très bien comprises mais dont ils détournent le sens aussi j'ai voulu vous proposer cette parole courte et claire comme de l'eau de roche du Shaykh le docteur
Ibrâhim r-Rouhayli hafizhahou Allah qui est professeur à l'université islamique de Médine et enseignant dans la mosquée sacréedu prophète salallahou 'alayhi wa sallam.
Question :
Quel est le jugement concernant une personne qui dirait je suis salafi ou athary …
Commentaires: 2
La deuxième émigration en Abyssinie.
FORUMSOUNNAH :: CROYANCE :: Muhammad, le Messager d'Allah et dernier des prophètes (prière d'Allah et paix sur lui)
Page 1 sur 1
La deuxième émigration en Abyssinie.
Mise en gardeLa deuxième émigration en
Abyssinie
http://sounnah.free.fr
...Les Qouraichites s’acharnèrent sur les émigrants et les
autres musulmans que leurs propres clans tribaux attaquaient aussi. Il leur
était difficile d’admettre la nouvelle selon laquelle de Négus avait bien reçu
et traité les émigrants. Face à cette situation, le Messager d’Allah (Prière et
bénédiction d’Allah sur lui) ne put s’empêcher de demander à ses compagnons de
retourner en Abyssinie. Cette deuxième émigration était plus dure que la
première car les Qouraichites s’y attendaient et tenaient à la faire échouer.
Cependant les musulmans étaient plus rapides. Allah leur ayant facilité le
voyage, ils parvinrent en Abyssinie avant de se faire rattraper. Cette fois la
délégation comportait 83 hommes si l’on compte 'Ammâr (dont on doute de l’émigration) et 18 ou 19
femmes.
Le complot des Qouraichites contre les
musulmans émigrés en Abyssinie
Les associateurs tenaient coûte que coûte à empêcher
les émigrés de trouver un refuge pour eux-mêmes et pour leur religion. Aussi,
choisirent-ils deux hommes robustes et intelligents à savoir 'Amr ibn al'As et
'Abdoullah ibn abi Rabî'a avant leur
conversion à l’Islam qu’ils envoyèrent, chargés des cadeaux les plus précieux,
auprès du Négus et de ses patriarches. Les deux hommes, munis des cadeaux,
arrivèrent chez les patriarches auxquels ils fournirent des arguments en faveur
de l’expulsion des musulmans et, après que ceux-ci furent d’accord de proposer
au Négus de les expulser, ils rencontrèrent le Négus même à qui ils offrirent
les cadeaux et parlèrent en ces termes:
«Ô Roi! Il se
réfugie dans votre pays de jeunes stupides qui, ayant quitté la religion de leur
peuple, n’ont pas pour autant embrassé la vôtre. Ils ont apporté une religion
qu’ils ont créée de toutes pièces et que personne ne connaît, ni nous, ni
vous-mêmes. Aussi, avons-nous été dépêchés auprès de vous par les nobles de leur
peuple, par leurs pères, leurs oncles et leurs clans qui vous demandent de les
leur rendre, car ils veillent sur eux mieux que quiconque et savent mieux que
quiconque ce qu’ils ont eu à leur reprocher».
Les patriarches
dirent: «Effectivement! Sire! Rends-les leur! Qu’ils
retournent avec dans leur pays et auprès de leur peuple!».
Le
Négus, malgré tout tenait à examiner la question et à écouter toutes les
parties. Il envoya donc chercher les musulmans qui, ensuite, se présentèrent,
prêts à dire la vérité sous toutes ses formes. Le Négus leur dit:
«Quelle est donc cette religion pour laquelle
vous vous séparez de votre peuple, sans embrasser la mienne, ni aucune des
autres religions?».
Ja’far ibn abi Tâlib, le porte-parole des musulmans
dit:
«Sire! Nous faisions partie des gens de
l’ignorance et comme eux, adorions les idoles, mangions de la charogne
pratiquions la fornication, rompions les liens de parenté et maltraitions nos
voisins.
Les plus forts parmi nous se nourrissaient des plus
faibles.
Nous ne cessions de vivre de la sorte jusqu’au jour où Allah nous
envoya un Messager qu’il choisit parmi nous, un Messager dont nous connaissons
la généalogie, la franchise, l’honnêteté et la chasteté, qui nous appela à Allah
que nous devons adorer et considérer comme Dieu unique, nous départissant de
tout ce que nous adorions d’autre que Lui, nous et nos ancêtres, comme pierres
et idoles.
Il nous ordonna le franc parler, la restitution des choses
confiées, le culte de la parenté, le bon voisinage, l’abstention des choses
interdites et de l’effusion du sang.
Il nous interdit la fornication, le
mensonge, l’abus des biens des orphelins, l’accusation des femmes chastes et
vertueuses, nous ordonnant d’adorer Allah, Lui Seul, sans L’associer à rien ni à
personne, de prier, de s’acquitter de la Zakât (purification des biens) et
d’observer le jeûne.
Sur ces bases, nous avons cru en lui et en sa mission,
nous l’avons suivi dans la pratique de la religion qu’il nous a
apportée.
Aussi, avons-nous adoré Allah Lui Seul, sans l’associer à rien
d’autre, avons considéré comme illicite ce qu’on nous a interdit et comme licite
ce qu’on nous a ordonné.
Alors notre peuple nous a indexés, torturés,
tourmentés à cause de notre religion, cherchant à nous ramener à l’adoration des
idoles au lieu d’Allah le Très Haut, aux perversités que, jadis, nous
considérions comme licites.
Lorsqu’ils nous eurent contraints maltraités et
traqués, ne nous laissant aucune chance de pratiquer notre religion, nous
fuyâmes vers votre pays car, nous vous avons choisi à l’exclusion des autres,
pour être sous votre protection et nous espérons, Sire, qu’auprès de vous, nous
ne subirons aucune forme d’injustice».
Le Négus dit alors:
«Peux-tu me dire tant soit peu de ce qu’Allah a
révélé?»
«Oui» répondit
Ja’far.
Le Négus lui dit: «Alors, récite le
moi».
Ja’far commença par «Kâf Ha, Ya, 'Aïn
Sâd»; le début de la sourate Mariam (Marie).
Ma foi, le Négus
pleura alors, à se mouiller la barbe. Ses évêques pleurèrent aussi à mouiller
leurs livres lorsqu’ils eurent entendu la sourate.
Le Négus dit ensuite aux évêques: «Il ne fait pas de doute que ceci et ce que Mousâ avait apporté
sortent de la même niche».
Se retournant vers les deux émissaires
il dit: «Allez vous-en! je ne vous les livrerai pas. Ils
sont sous ma protection».
'Amr ibn al 'As et son compagnon
sortirent, mais le premier dit au second: «Je jure sur
Allah que demain je reviendrai avec de quoi les faire
expulser».
'Abdoullah ibn Rabîa s’adressa à lui en ces termes:
«Ne le fais pas. Ce sont des parents, même s’ils nous ont
contrariés ».
Cependant 4Amr ibn al 'As persista dans sa démarche et, le
lendemain dit au Négus: «Ils disent des choses étranges
de ‘Isâ le fils de Marie».Celui-ci
envoya chez les musulmans leur demander ce qu’ils pouvaient bien dire au sujet
du Messie. Les musulmans paniquèrent mais s’entendirent entre eux pour ne dire
que la vérité. Dès leur arrivée, à la cour, le Négus les interrogea et, alors,
Ja’far répondit:
«Nous disons de lui ce que nous a
apporté notre Prophète (Prière et bénédiction d’Allah sur lui) à savoir qu’il
est le serviteur, le messager, l’esprit et la parole d’Allah insufflé à la
vierge Marie».
Le Négus ramassa un bâton à terre et dit:
«Ce que tu viens de dire ne dépasse la vérité sur 'Isâ
ibn Mariam que de la longueur de ce bâton».
«Si!» ajouta-t-il, voyant que ses patriarches faisaient
la moue. il dit aux musulmans:
«Allez! vous êtes en
sécurité sur ma terre, quiconque vous insulte paiera une amende, quiconque vous
insulte paiera une amende, quiconque vous insulte paiera une amende. Je
n’aimerais pas avoir une montagne d’or si je devais l’obtenir en portant
préjudice à l’un d’entre vous».
Il dit
ensuite à son entourage: «Rendez-leur leurs cadeaux. Je n’en ai pas besoin.
Je jure qu’Allah n’avait pas reçu de moi des pots de vin en me rendant mon
royaume. Pourquoi donc y prendrais-je des pots de vin? J’obéirai à la volonté
des gens aussi longtemps que ceux-ci obéiront à ma volonté».
Oumm Salamah qui racontait cette
histoire dit: «Les deux émissaires sortirent renfrognés avec tout ce qu’ils
avaient apporté. Nous, nous fûmes bien logés et traités». Il s’agit d’un
rapport fait par ibn Ishâq. Certains mentionnèrent que l’envoi de 4Amr ibn al
'As chez le Négus eut bien lieu après la bataille de Badr. D’autres soutiennent
que l’envoi auprès de ce Négus eut lieu deux fois mais que les questions et les
réponses rapportées entre lui et Ja’far lors de la première émigration étaient
presque les mêmes que les questions et réponses mentionnées par ibn Ishâq. Après
tout le contenu des questions formulées montre bien qu’il s’agissait là de la
première plainte adressée au Négus.
Ar-Rahiq al Makhtoum - Cheikh Safi ar-Rahman al-Moubarak Fouri -
Université Salafi de Banaris en Inde
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Copyright 2000 / mise en garde
Abyssinie
http://sounnah.free.fr
...Les Qouraichites s’acharnèrent sur les émigrants et les
autres musulmans que leurs propres clans tribaux attaquaient aussi. Il leur
était difficile d’admettre la nouvelle selon laquelle de Négus avait bien reçu
et traité les émigrants. Face à cette situation, le Messager d’Allah (Prière et
bénédiction d’Allah sur lui) ne put s’empêcher de demander à ses compagnons de
retourner en Abyssinie. Cette deuxième émigration était plus dure que la
première car les Qouraichites s’y attendaient et tenaient à la faire échouer.
Cependant les musulmans étaient plus rapides. Allah leur ayant facilité le
voyage, ils parvinrent en Abyssinie avant de se faire rattraper. Cette fois la
délégation comportait 83 hommes si l’on compte 'Ammâr (dont on doute de l’émigration) et 18 ou 19
femmes.
Le complot des Qouraichites contre les
musulmans émigrés en Abyssinie
Les associateurs tenaient coûte que coûte à empêcher
les émigrés de trouver un refuge pour eux-mêmes et pour leur religion. Aussi,
choisirent-ils deux hommes robustes et intelligents à savoir 'Amr ibn al'As et
'Abdoullah ibn abi Rabî'a avant leur
conversion à l’Islam qu’ils envoyèrent, chargés des cadeaux les plus précieux,
auprès du Négus et de ses patriarches. Les deux hommes, munis des cadeaux,
arrivèrent chez les patriarches auxquels ils fournirent des arguments en faveur
de l’expulsion des musulmans et, après que ceux-ci furent d’accord de proposer
au Négus de les expulser, ils rencontrèrent le Négus même à qui ils offrirent
les cadeaux et parlèrent en ces termes:
«Ô Roi! Il se
réfugie dans votre pays de jeunes stupides qui, ayant quitté la religion de leur
peuple, n’ont pas pour autant embrassé la vôtre. Ils ont apporté une religion
qu’ils ont créée de toutes pièces et que personne ne connaît, ni nous, ni
vous-mêmes. Aussi, avons-nous été dépêchés auprès de vous par les nobles de leur
peuple, par leurs pères, leurs oncles et leurs clans qui vous demandent de les
leur rendre, car ils veillent sur eux mieux que quiconque et savent mieux que
quiconque ce qu’ils ont eu à leur reprocher».
Les patriarches
dirent: «Effectivement! Sire! Rends-les leur! Qu’ils
retournent avec dans leur pays et auprès de leur peuple!».
Le
Négus, malgré tout tenait à examiner la question et à écouter toutes les
parties. Il envoya donc chercher les musulmans qui, ensuite, se présentèrent,
prêts à dire la vérité sous toutes ses formes. Le Négus leur dit:
«Quelle est donc cette religion pour laquelle
vous vous séparez de votre peuple, sans embrasser la mienne, ni aucune des
autres religions?».
Ja’far ibn abi Tâlib, le porte-parole des musulmans
dit:
«Sire! Nous faisions partie des gens de
l’ignorance et comme eux, adorions les idoles, mangions de la charogne
pratiquions la fornication, rompions les liens de parenté et maltraitions nos
voisins.
Les plus forts parmi nous se nourrissaient des plus
faibles.
Nous ne cessions de vivre de la sorte jusqu’au jour où Allah nous
envoya un Messager qu’il choisit parmi nous, un Messager dont nous connaissons
la généalogie, la franchise, l’honnêteté et la chasteté, qui nous appela à Allah
que nous devons adorer et considérer comme Dieu unique, nous départissant de
tout ce que nous adorions d’autre que Lui, nous et nos ancêtres, comme pierres
et idoles.
Il nous ordonna le franc parler, la restitution des choses
confiées, le culte de la parenté, le bon voisinage, l’abstention des choses
interdites et de l’effusion du sang.
Il nous interdit la fornication, le
mensonge, l’abus des biens des orphelins, l’accusation des femmes chastes et
vertueuses, nous ordonnant d’adorer Allah, Lui Seul, sans L’associer à rien ni à
personne, de prier, de s’acquitter de la Zakât (purification des biens) et
d’observer le jeûne.
Sur ces bases, nous avons cru en lui et en sa mission,
nous l’avons suivi dans la pratique de la religion qu’il nous a
apportée.
Aussi, avons-nous adoré Allah Lui Seul, sans l’associer à rien
d’autre, avons considéré comme illicite ce qu’on nous a interdit et comme licite
ce qu’on nous a ordonné.
Alors notre peuple nous a indexés, torturés,
tourmentés à cause de notre religion, cherchant à nous ramener à l’adoration des
idoles au lieu d’Allah le Très Haut, aux perversités que, jadis, nous
considérions comme licites.
Lorsqu’ils nous eurent contraints maltraités et
traqués, ne nous laissant aucune chance de pratiquer notre religion, nous
fuyâmes vers votre pays car, nous vous avons choisi à l’exclusion des autres,
pour être sous votre protection et nous espérons, Sire, qu’auprès de vous, nous
ne subirons aucune forme d’injustice».
Le Négus dit alors:
«Peux-tu me dire tant soit peu de ce qu’Allah a
révélé?»
«Oui» répondit
Ja’far.
Le Négus lui dit: «Alors, récite le
moi».
Ja’far commença par «Kâf Ha, Ya, 'Aïn
Sâd»; le début de la sourate Mariam (Marie).
Ma foi, le Négus
pleura alors, à se mouiller la barbe. Ses évêques pleurèrent aussi à mouiller
leurs livres lorsqu’ils eurent entendu la sourate.
Le Négus dit ensuite aux évêques: «Il ne fait pas de doute que ceci et ce que Mousâ avait apporté
sortent de la même niche».
Se retournant vers les deux émissaires
il dit: «Allez vous-en! je ne vous les livrerai pas. Ils
sont sous ma protection».
'Amr ibn al 'As et son compagnon
sortirent, mais le premier dit au second: «Je jure sur
Allah que demain je reviendrai avec de quoi les faire
expulser».
'Abdoullah ibn Rabîa s’adressa à lui en ces termes:
«Ne le fais pas. Ce sont des parents, même s’ils nous ont
contrariés ».
Cependant 4Amr ibn al 'As persista dans sa démarche et, le
lendemain dit au Négus: «Ils disent des choses étranges
de ‘Isâ le fils de Marie».Celui-ci
envoya chez les musulmans leur demander ce qu’ils pouvaient bien dire au sujet
du Messie. Les musulmans paniquèrent mais s’entendirent entre eux pour ne dire
que la vérité. Dès leur arrivée, à la cour, le Négus les interrogea et, alors,
Ja’far répondit:
«Nous disons de lui ce que nous a
apporté notre Prophète (Prière et bénédiction d’Allah sur lui) à savoir qu’il
est le serviteur, le messager, l’esprit et la parole d’Allah insufflé à la
vierge Marie».
Le Négus ramassa un bâton à terre et dit:
«Ce que tu viens de dire ne dépasse la vérité sur 'Isâ
ibn Mariam que de la longueur de ce bâton».
«Si!» ajouta-t-il, voyant que ses patriarches faisaient
la moue. il dit aux musulmans:
«Allez! vous êtes en
sécurité sur ma terre, quiconque vous insulte paiera une amende, quiconque vous
insulte paiera une amende, quiconque vous insulte paiera une amende. Je
n’aimerais pas avoir une montagne d’or si je devais l’obtenir en portant
préjudice à l’un d’entre vous».
Il dit
ensuite à son entourage: «Rendez-leur leurs cadeaux. Je n’en ai pas besoin.
Je jure qu’Allah n’avait pas reçu de moi des pots de vin en me rendant mon
royaume. Pourquoi donc y prendrais-je des pots de vin? J’obéirai à la volonté
des gens aussi longtemps que ceux-ci obéiront à ma volonté».
Oumm Salamah qui racontait cette
histoire dit: «Les deux émissaires sortirent renfrognés avec tout ce qu’ils
avaient apporté. Nous, nous fûmes bien logés et traités». Il s’agit d’un
rapport fait par ibn Ishâq. Certains mentionnèrent que l’envoi de 4Amr ibn al
'As chez le Négus eut bien lieu après la bataille de Badr. D’autres soutiennent
que l’envoi auprès de ce Négus eut lieu deux fois mais que les questions et les
réponses rapportées entre lui et Ja’far lors de la première émigration étaient
presque les mêmes que les questions et réponses mentionnées par ibn Ishâq. Après
tout le contenu des questions formulées montre bien qu’il s’agissait là de la
première plainte adressée au Négus.
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