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L’étrangeté de l’Islam - بدأ الإسلام غريبا
L’étrangeté de l'Islam - بدأ الإسلام غريبا D'après 'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui), le Prophète (prière et salut sur lui) a dit: «L'islam a commencé comme quelque chose d'étrange et il redeviendra comme quelque chose d'étrange, alors annoncez la bonne nouvelle aux étrangers... Ceux qui remettent droit ce que les gens ont corrompu» Hadith authentique et rapporté par Mouslim dans son Sahih (45). Mentionné par Sheikh Al Albani dans As-Sahiha (1273), Sahih Al-Jami‘ (1576) et dans Sounan Ibn Majah (3221-3223) et par d’autres rapporteurs.
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Cours : Fataawaa sur le Manhaj - Sheikh Salih Al-Fawzaan

Dim 7 Nov - 20:41 par saifoun

Cours : Fataawaa sur le Manhaj - Sheikh Salih Al-Fawzaan

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Commentaires: 1

Se dire salafi est ce permis ? (Shaykh ibrâhîm r-Rouhayli)

Ven 9 Juil - 15:11 par saifoun

Se dire salafi est ce permis ? (Shaykh ibrâhîm r-Rouhayli)



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Assalâm 'alaykoum wa rahmatoullahi wa barakâtouh

Certains prêcheurs du faux et de l'ambiguité tentent de propager dans les rangs des gens de la sounnah en france et ailleurs que l'appellation "salafi" n'est pas autorisée ou que c'est une innovation ou que c'est une vantardise. Parfois pour appuyer leur ambiguité et ils utilisent certaines paroles de savants
qu'ils n'ont pas comprises ou qu'ils ont très bien comprises mais dont ils détournent le sens aussi j'ai voulu vous proposer cette parole courte et claire comme de l'eau de roche du Shaykh le docteur
Ibrâhim r-Rouhayli
hafizhahou Allah qui est professeur à l'université islamique de Médine et enseignant dans la mosquée sacréedu prophète salallahou 'alayhi wa sallam.



Question :
Quel est le jugement concernant une personne qui dirait je suis salafi ou athary …

Commentaires: 2

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À qui le pouvoir ?

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Message par yassine Sam 27 Déc - 14:08

À qui le pouvoir ?




Règle 12




Ils croient que le serment d'allégeance légiféré ne doit être fait qu'à l'imam des musulmans par les dirigeants représentants l'ensemble des gens


Ceci en raison de la Parole d'Allah : « Ô vous les croyants ! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement. » (An-Nisâ', v.59)




Anas Ibn Mâlik rapporte que le Messager d'Allah (salallahu 'alayhi wasalam) a dit : « Écoutez et obéissez. Chaque fois qu'un prophète périssait un autre lui succédait, mais il n'y a pas de prophète après moi. Il y aura des califes et ils seront nombreux. » Les Compagnons dirent : « Et que nous ordonnes-tu ? » Il dit : « Prêtez serment d'allégeance au premier d'entre eux et accordez-leur leur droit, car Allah les interrogera sur la charge qu'Il leur a confiée. » [Al-Bukhârî (3455) et Muslim (4879)]




'Adî Ibn Hâtim rapporte : « Nous dîmes : ô Messager d'Allah ! Nous ne t'interrogeons pas sur l'obéissance à celui qui craint Allah, mais celui qui commet d'autres actes - et il mentionna des choses mauvaises. Le Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) dit : « Craignez Allah, écoutez et obéissez. » [Dhilâl Al-Jannah Fi Takhrîj As-Sunnah (2/254)]




'Umar Ibn Al-Khattâb rapporte que le Messager d'Allah (salallahu 'alayhi wasalam) a dit : « Que celui qui veut être au centre du Paradis s'attache au groupe des musulmans, car Satan est avec celui qui est seul et il est plus éloigné de deux. » [As-Sahîhah (430)]

'Abd Allah Ibn 'Umar rapporte que le Messager d'Allah (salallahu 'alayhi wasalam) a dit : « Le musulman doit écouter et obéir en ce qu'il aime et déteste, et ce tant qu'on ne lui ordonne pas une désobéissance [à Allah]. Et si on lui ordonne une désobéissance, il n'y a alors ni écoute ni obéissance. » [Al-Bukhârî (2796)]




Shaykh Al-Islâm Ibn Taymiyyah a dit : « L'imamat n'est réalisée que par le pouvoir et l'autorité. Ainsi, si on prête serment d'allégeance à un homme qui en retirera pouvoir et autorité, il deviendra imam, c'est pourquoi les imams parmi les pieux prédécesseurs ont dit : « Celui qui obtient pouvoir et autorité réalise par cela le but de la gouvernance, et il est parmi les gouverneurs auxquels Allah a ordonné d'obéir, tant qu'ils n'ordonnent pas une désobéissance à Allah. » L'imamat se caractérise donc par la royauté et l'autorité. La royauté n'est pas réalisée par l'accord d'une seule personne, ni même de deux ou quatre, sauf si leur accord implique l'accord d'autres, de sorte qu'il devienne leur roi de cette manière. De même pour toute chose qui demande de l'entraide, elle n'est effective que par la présence de ceux qui peuvent y aider. » [Minhâj As-Sunnah An-Nabawiyyah (1/527)]




Shaykh Al-Fawzân a dit :




Cette règle de l'écoute et l'obéissance aux gouverneurs est un des fondements de la croyance de Ahl As-Sunnah wa-l-Jamâ'ah qu'ils indiquent dans les livres traitant des croyances, et ce contrairement aux Khawârij, Mu'tazilah et adeptes de l'innovation. Les adeptes de la Sunna et du groupe des musulmans adorent Allah en écoutant et obéissant aux gouverneurs musulmans, sans cesser d'obéir même si le gouverneur est injuste, oppresseur ou pécheur, tant que cela n'atteint pas la mécréance. Ceci, car il y a dans l'écoute, l'obéissance et la patience sur leur injustice des bienfaits, une union, réunification, sécurité et stabilité supérieurs au fait de se révolter contre eux. La révolte contre les gouverneurs entraîne de grands maux, d'immenses méfaits, comme cela est arrivé à l'époque de 'Uthmân, le Calife bien guidé, le troisième des Califes bien guidés, lorsque le groupe rebelle l'a combattu et que cela entraîna des troubles que les musulmans subissent encore. Les savants parmi les Compagnons le leur ont interdit, ils leur ont exposé les preuves, les ont conseillés, mais cela s'est tout de même réalisé afin que ce soit une leçon pour les musulmans. Aucun groupe ne s'est soulevé contre son imam ou son émir sans que cela n'entraîne des troubles et maux que seul Allah connaît.




Ainsi, il est obligatoire de peser les bienfaits et méfaits, et si les méfaits sont plus nombreux que les bienfaits, il n'est pas permis de provoquer des méfaits, mais il faut patienter et obéir aux gouverneurs, même s'ils sont injustes et oppresseurs. Nul doute que l'injustice et l'oppression sont un méfait et que la désobéissance est un méfait, mais la révolte contre eux entraîne un plus grand méfait, et tant que le méfait est plus grand, il faut supporter le moindre des deux maux pour repousser le plus grand. Ceci, concernant les imams injustes et pervers, alors que dire des imams de l'équité et de la vérité tels que 'Uthmân, le troisième des Califes bien guidés, et d'autres gouverneurs pieux dont la rectitude est plus grande que les erreurs. De plus, l'erreur, la désobéissance, le péché et le mal des gouverneurs ne touchent qu'eux, mais lorsqu'on délaisse l'obéissance, le mal touche les gouvernés et la Communauté, et de nombreuses tueries, massacres et injustices surviennent. C'est pourquoi Ahl As-Sunnah wa-l-Jamâ'ah se tiennent à cet éminent fondement, accomplissent la prière derrière eux, même s'ils sont pervers, bien qu'ils disent que la prière derrière un pervers n'est pas valide. C'est-à-dire un pervers parmi la masse des gens, quant aux gouverneurs, la prière est valide derrière eux, afin de réaliser l'union, et tous les bienfaits que cela entraîne. Quant aux éléments qui permettent de réaliser l'imamat, ils sont au nombre de trois, et un seul ne suffit pas :




Premièrement, le serment d'allégeance des dirigeants (Ahl Al-Hil wa-l-'Aqd) :




Le serment d'allégeance doit être pris des dirigeants et non de tout un chacun, suffisent les dirigeants, les savants, les leaders d'opinion, les chefs de la Communauté. Si les dirigeants prêtent serment d'allégeance, cela entraîne le serment d'allégeance de tous les musulmans, car les musulmans sont un seul corps, une seule Communauté, garant les uns des autres, unis avec leurs semblables. Quant à ce que pensent certains ignorants disant que le serment d'allégeance doit être pris de tout un chacun, cela est contraire à la voie de Ahl As-Sunnah wa-l-Jamâ'ah, et cela est faux, car il n'appartient pas à tout le monde de s'en préoccuper, cela ne concerne que les dirigeants, ils représentent la Communauté sur ce sujet.




Ce premier point, la prise du serment d'allégeance, s'est réalisé à l'époque de Abû Bakr le Véridique, car son califat s'est fait par serment d'allégeance et choix, et certains savants disent : son califat s'est fait par ordre et indication du Prophète qui lui a confié la prière lorsqu'il est tombé malade. Ils ont dit que le fait qu'il lui ait confié le commandement de la prière était un signe qu'il lui confiait le commandement des musulmans. Ainsi lorsqu'on lui dit de nommer 'Umar plutôt que Abû Bakr qui pleurait et était trop sensible lorsqu'il priait, il se mit en colère et répéta l'ordre de commander à Abû Bakr de diriger la prière, et il persista sur cela. Ainsi, lorsque les Compagnons l'ont choisi, ils dirent : « Le Messager d'Allah (salallahu 'alayhi wasalam) t'a agréé pour notre religion, comment ne t'accepterions-nous pas pour notre vie d'ici bas ? » Ceux qui ont adopté cet avis ont également argumenté par ce qui est authentifié dans le Sahîh Al-Bukhârî mentionnant qu'une femme vint au Messager d'Allah (salallahu 'alayhi wasalam), elle lui exposa une question et il lui commanda une chose. Elle lui dit ensuite : « Ô Messager d'Allah ! Et si je [viens et] ne te trouve pas ? » Il répondit : « Si tu ne me trouves pas, alors vas voir Abû Bakr. » [Al-Bukhârî (6927)] Ils ont dit que cela indiquait le califat de Abû Bakr après lui. Il est aussi le meilleur de tous les Compagnons, celui qui a accompagné le Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) depuis le début de sa prophétie jusqu'à sa mort, en le secourant, le soutenant, et en luttant. Il dépensa ses biens sur le sentier d'Allah, pour la propagation de l'islam, pour soutenir le Messager (salallahu 'alayhi wasalam), et pour d'autres choses, ainsi il est celui qui méritait le plus le Califat.





Deuxièmement : le commandement par désignation.




C'est-à-dire que si le gouverneur désigne son successeur, l'imamat lui revient par désignation de son prédécesseur, à la manière de la désignation de 'Umar par Abû Bakr. Lorsque la mort vint à Abû Bakr, il désigna 'Umar Ibn Al-Khattâb qui est le meilleur des Compagnons après Abû Bakr, l'allégeance lui fut donc obligatoire par cette désignation.




Si un homme s'impose aux gens par l'épée au point qu'ils se soumettent à lui, il est obligatoire de lui obéir afin de se protéger contre les troubles et le mal. Par exemple, la prise de pouvoir de 'Abd Al-Malik Ibn Marwân qui s'est imposé aux gens par l'épée, et ainsi les musulmans lui ont obéi et se sont soumis à lui, et ainsi il prit le pouvoir par sa domination.

Ce sont donc les trois manière d'imposer le pouvoir : le serment d'allégeance et le choix, la désignation ou la domination.




Il est obligatoire de lui obéir, même s'il fait preuve d'injustice et d'oppression, et montre des péchés qui n'arrivent pas au degré de la mécréance. Mais s'il ordonne une désobéissance, on ne doit pas lui obéir dans la désobéissance [à Allah], mais en toute autre chose. Cela ne signifie pas que s'il ordonne une désobéissance, il ne faut plus du tout lui obéir, non, mais il ne faut pas lui obéir dans la désobéissance, mais en toute autre chose dans le bien. L'allégeance ne cesse pas, et le sens de la parole du Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) : « Pas d'obéissance à la créature dans la désobéissance au Créateur. » ou « L'obéissance ne se fait que dans le bien. » n'est pas que si le gouverneur ordonne une désobéissance, alors l'allégeance cesse. Non, on ne doit pas lui obéir dans cette désobéissance, et sur ce point spécifique, mais on lui obéit pour toute autre chose.

C'est là un résumé de ce qui est obligatoire à ce sujet et sa juste compréhension, et c'est un point très important faisant partie des fondements de Ahl As-Sunnah wa-l-Jamâ'ah, car cela provoque de grands effets et dissipe de nombreuses ambiguïtés. C'est à l'unanimité des savants la voie de Ahl As-Sunnah wa-l-Jamâ'ah, et personne parmi Ahl As-Sunnah wa-l-Jamâ'ah ne l'a contredit, au contraire ils le recommandent, y encouragent, et seuls les adeptes de l'innovation s'y opposent, comme Al-Khawârij qui se sont révoltés contre le Commandeur des Croyants 'Alî Ibn Abî Talib, Al-Mu'tazilah qui comptent parmi leurs fondements le commandement du bien et l'interdiction du mal, mais non de la manière légiférée par Allah. Leur seul but est la révolte contre les imams, et ils ont nommé le soulèvement contre les gouverneurs « commandement du bien et interdiction du mal », alors qu'en fait c'est le mal, qu'Allah nous en protège, car cela est contraire au Coran, la Sunna et l'unanimité [des savants] musulmans. Et en vérité c'est là qu'est le mal.

L'auteur dit :

Qu'Allah soit bon envers vous. L'allégeance peut-elle avoir lieu autrement que de ces trois manières, car vous n'ignorez pas que les différents groupes contraignent leurs adeptes à leur faire allégeance.




Shaykh Fawzân répondit :




Non, ceci est faux et n'a aucun fondement et aucune preuve en islam, si ce n'est que les voyageurs doivent désigner un émir, mais celui-ci n'est pas un gouverneur et ne possède aucune allégeance. Il doit uniquement organiser le voyage : les arrêts, le cheminement, mais il n'applique pas les peines, et cela ne lui est pas permis, il n'applique pas le talion, et il n'a pas les compétences du gouverneur. Il n'est chargé que de ce qui concerne le voyage, pour une durée déterminée, et il est toujours sous l'autorité du gouverneur même en voyage. Ce n'est donc pas une preuve pour eux, et plus encore c'est une innovation.
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Message par yassine Sam 27 Déc - 14:08

De même, parmi les fondements de Ahl As-Sunnah wa-l-Jamâ'ah, si on admet que quelqu'un dispute le pouvoir au gouverneur, Ahl As-Sunnah wa-l-Jamâ'ah obligent les musulmans à combattre celui qui veut lui disputer le pouvoir et à se joindre à lui pour combattre celui qui veut lui retirer le pouvoir légiféré. Si quelqu'un dispute le pouvoir, il faut le tuer pour repousser son mal des musulmans, en raison de la parole du Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) : « Quiconque vient à vous alors que vous êtes tous unis autour d'un homme et veut vous désunir ou diviser votre groupe, alors tuez-le. » [Muslim (4904)] Ceci pour repousser son mal, en raison de la Parole d'Allah : « Et si deux groupes de croyants se combattent, réconciliez-les. Si l'un d'eux se rebelle contre l'autre, combattez le groupe qui se rebelle, jusqu'à ce qu'il se conforme à l'ordre d'Allah. » (Al-Hujurât, v.9)




Ils leur imposent de se joindre au gouverneur ou au groupe loyal pour combattre ce rebelle, afin de repousser son mal. C'est ce que dit Shaykh Al-Islâm Ibn Taymiyyah dans Minhâj As-Sunnah sur ce fondement éminent, et ce qui a été mentionné disant que celui à qui on a prêté serment d'allégeance par un des trois moyens mentionnés, il est obligatoire de lui obéir et de rester avec lui, même s'il fait preuve d'injustice, oppression et perversité, car le fait de patienter amène de grands bienfaits parmi lesquels : l'union, le rassemblement, le rejet des troubles. Alors que la révolte contre lui entraîne de grands méfaits parmi lesquels le fait de verser le sang, la désunion, la domination des ennemis, comme cela apparaît dans l'histoire avec les troubles qui se sont produits à l'époque de 'Uthmân, le litige de Yazîd avec les habitants de Médine et les évènements de Harrah qui touchèrent les habitants de Médine qui avaient dénoncé le pacte d'allégeance à Yazîd, alors que Ibn 'Umar le leur interdisait en leur rappelant les paroles du Prophète (salallahu 'alayhi wasalam). Mais ils ont persisté et furent touchés par un immense fléau, et Médine et les interdits furent bafoués ! Un grand mal toucha les musulmans en raison de leur révolte contre Yazîd et leur rupture du pacte d'allégeance. C'est sans nul doute une erreur qui entraîna un grand mal qui est toujours mentionné, les évènements de Harrah et les maux qu'ils entraînèrent. Tout ceci en raison de la dénonciation du pacte d'allégeance, et s'ils avaient accepté la recommandation ou le conseil de 'Abd Allah Ibn 'Umar, le Compagnon du Messager d'Allah (salallahu 'alayhi wasalam), avaient maintenu le pacte d'allégeance et patienté sur les actes de Yazîd, ils n'auraient pas été touchés par ce qui les a atteints. Et il y a bien d'autres évènements dans l'Histoire, y compris à notre époque, pas un peuple ne s'est soulevé contre ses gouverneurs sans qu'un plus grand mal ne les atteigne. Que s'est-il passé en Égypte ? En Irak ? En Libye ? Quel que soit le lieu, nous n'avons pas vu un peuple se soulever contre le gouverneur, même s'il est pervers ou impudent, sans que ne surviennent des maux et fléaux plus importants que s'ils avaient patienté sur ce gouverneur jusqu'à ce que vienne la délivrance.




Allah est avec les patients, les gens doivent donc patienter jusqu'à ce que vienne la délivrance. La vie est ainsi faite, parfois ainsi et parfois autrement, difficile et facile, difficulté et aisance, mais il faut de la patience, ne pas s'empresser, même avec les gouverneurs qui ne sont pas un haut degré dans la foi et l'islam. Lorsque leur peuple s'est révolté contre eux, des maux et troubles terribles qu'ils ne cessent d'endurer les ont frappés. Ce sont des évènements dont il faut tirer des leçons et des exhortations. Donc, parmi les droits du gouverneur musulman, même s'il est négligent sur certaines choses ou certains péchés, est qu'il ne soit pas délaissé mais conseillé. On doit lui exposer la voie droite, s'il l'accepte, louange à Allah, et s'il ne l'accepte pas, il ne nous est pas permis de dénoncer le pacte d'allégeance, de répandre les troubles, et de diviser les musulmans, car c'est là un mal plus grand, et que le fait de supporter le moindre de deux mots pour repousser le plus grand est une règle dans la Législation.




L'auteur dit :





Qu'Allah soit bon envers vous. S'il n'applique pas la Loi d'Allah et qu'il nous apparaît sans le moindre doute qu'il est mécréant, mais que le plus probable est que de grands méfaits frappent les musulmans, peut-on se révolter contre lui ?




Shaykh Fawzân dit :





Non. Si le gouverneur est mécréant, et qu'ils n'ont pas de quoi établir à sa place celui qui corrigera les choses, ils doivent patienter, et ils sont dans ce cas excusés. Allah dit : « Craignez Allah autant que vous le pouvez » (At-Taghâbûn, v.16) Ils doivent patienter, même si le gouverneur est mécréant et qu'ils ne peuvent le déchoir ou corriger les choses s'ils le renversent, il ne leur est pas permis de s'y hasarder, même avec les gouverneurs mécréants, s'ils n'ont pas les moyens d'établir quelqu'un d'autre et de corriger les choses. Allah dit : « Ne vous jetez pas de vous-mêmes dans la destruction » (Al-Baqarah, v.195)




C'est un pur mal sans aucun profit, ces combats, cette destruction et ce terrorisme qui se produisent ne sont pas acceptés par l'islam, même s'ils pensent combattre un gouverneur mécréant, mais qu'ils ne peuvent assurer aux musulmans un pouvoir fort en lieu et place de celui-ci. Tant qu'ils n'en sont pas capables, ils doivent patienter. Le Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) et ses Compagnons, avant l'émigration, alors que le pouvoir était aux mains des mécréants, le Prophète ne leur a pas ordonné de combattre les mécréants à la Mecque, de les affronter, de leur faire subir des destructions, car des méfaits plus grands que les bienfaits escomptés peuvent se produire, et ce même si un bienfait en découle, tant qu'on admet que le méfait est plus grand. On a interdit le combat au Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) à la Mecque, et on l'interdit également aux Compagnons. Allah leur ordonna la patience, l'attente, et de s'abstenir de combattre : « Abstenez-vous de combattre, accomplissez la prière et acquittez la Zakât » (An-Nisâ', v.77)




Il ne leur a permis le djihad qu'après l'émigration, après qu'ils aient eu des alliés, un pays et un État. C'est seulement alors qu'on leur ordonna le djihad, mais lorsqu'ils étaient à la Mecque et qu'on leur interdisait le combat, on ordonna uniquement au Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) d'appeler à Allah et non de combattre. Cela montre que si les musulmans sont faibles, même s'ils sont sous une autorité mécréante, ils doivent patienter jusqu'à ce qu'Allah leur apporte la délivrance.




Source : Al-Isbâh.




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